jeudi 30 juillet 2009

La totale

Franchement, je ne regrette pas mon déplacement à ce congrès. Le premier jour j'ai appris qu'un requin anglais rodait dans les mêmes eaux que celles que je fréquente actuellement. Quand je dis rodait, le mot est faible. Ce serait plutôt de l'alerte rouge, genre on va se faire scooper dans les plus brefs délais. Du coup, je passe tout mon temps libre à terminer d'écrire le papier pour pouvoir l'envoyer dès la semaine prochaine (comment ça je suis en vacances la semaine prochaine ?).
Et franchement un congrès sans les after autour du bar ça perd beaucoup d'intérêt.
Aujourd'hui j'accroche mon poster, redoutant la visite de la perfide Albion, bien consciente que j'expose des données qu'il pourrait exploiter à son avantage. Et bien, le coup est venu d'ailleurs. Du Japon pour être précise. Un groupe a la structure complète de ma protéine favorite (nous n'avons qu'une partielle). Chance pour moi, ils n'ont pas l'activité. Du coup, ils proposent une collaboration.
Quand je pense que j'ai choisi de passer sur des organismes bizarres pour ne plus avoir la pression compétitive du domaine, je me dis que j'ai vraiment peu de flair ...

vendredi 24 juillet 2009

Go west

Départ demain pour Boston, puis après demain middle-of-no-where New Hampshire. Et ça pour une semaine. Au programme une Gordon conference, pile-poil dans ce qui m'interesse. Donc je devrais être contente. Et bien non. Ca me gave. Ce qui semblait une excellente idée en mars, devient un pur cauchemar fin juillet. Je suis épuisée. La perspective du vol et du jet-lag me glace. De plus, j'ai tellement de boulot en retard, que je dois en embarquer, et que les rares heures de liberté du congrès seront studieuses.
Le retour m'angoisse tout autant, puisque je rentre le 1er aout au matin ... jour de notre départ en vacances. Je n'ose imaginer l'état d'épuisement que je vais atteindre. Du coup, je n'arrive pas à me motiver pour boucler les bagages. Tous les (mauvais) prétextes sont bons pour ne pas s'y mettre. Et en plus, je viens de réaliser que je suis connectée via la rive droite pour commenter la rive gauche. Ce système à double pseudo me gave également !!!
N'en déplaise au Piou, je pense que je vais enterrer Roberta.

lundi 20 juillet 2009

Les insectes sont nos amis

Je sais bien qu'il faut les aimer aussi, mais trop c'est trop.

Entre le HLM à poux dans la tête du Gnome, les 3 tiques qu'il a encore chopé et l'invasion de l'appartement par les puces de plancher, je craque.
La guerre sera totale, chimique ET totale.

Saloperies de bugs.

vendredi 10 juillet 2009

Jamais contente

Je déteste faire les boutiques. Je n'ai aucune idée des dernières tendances de la mode, suis totalement ignorante des derniers must have. Je déteste la foule, je m'y sens oppressée, en danger. Alors forcément, les soldes c'est le summum du cauchemar en ce qui me concerne.

Malheureusement pour moi (ou heureusement, c'est selon) j'ai perdu 12 kilos depuis début janvier, 8 de moins que l'été passé. Je peux donc me planter devant mon armoire pleine à craquer et gémir comme toutes les fashion victim que je méprise,
c'est horrible, je n'ai rien à me mettre
Pas de choix, il me fallait refaire ma garde-robe, j'ai donc pris la décision de profiter des soldes pour me relooker. L'héroisme ayant ses limites, j'ai laissé passer la première semaine avant de me risquer dans les boutiques. Mauvaise idée, j'ai rejoint le bataillon des nanas s'habillant en taille 38-40. Et elles, elles avaient dû se ruer sur les soldes dès le premier jour ...
J'ai erré dans les rayons, regardant avec rage tous ces vêtements attendant une acheteuse qui hier m'allaient, mais sont devenus totalement importables. Et puis après deux heures de supplice, j'ai jeté l'éponge et suis rentrée chez moi totalement déprimée.

Bon, et maintenant, je mets quoi demain ? Parce que je n'ai toujours rien à me mettre ...

mercredi 8 juillet 2009

Transports très communs

7h30. Blondie est dans sa salle de bain. D'abord la crème hydratante, posée par massages réguliers. Puis le fond de teint. Une couche, deux couches. Inspection minutieuse dans le miroir. Raccords autour du nez. Inspection minutieuse dans le miroir, retouches autour de la bouche. Inspection minutieuse dans le miroir, retouche au niveau du menton, surement une rougeur à masquer. Dernière inspection, puis passage au blush. L'ombre à paupières ensuite, et le mascara passé et repassé sur des cils de plus en plus épais, de plus en plus charbonneux. Enfin le rouge à lèvres, posé avec application. Un dernier regard dans le miroir, Blondie est satisfaite du résultat. Range ses produits dans la pochette, se donne un coup de brosse, et enfin se lave les mains au gel sans eau. Vérifie l'heure sur son portable et compose frénétiquement un sms. Envoyé juste à temps, la rame entre dans la station où Blondie descend.



Elle parle fort, branche des garçons à peine plus agés qu'elle ...
- Tu t'appelles comment ? Joseph ? T'es juif ? ah non ? Vous êtes tous chrétiens alors.
Puis passe à autre chose,
- Tu fumes toi?
puis sans attendre de réponse enchaine,
- mais la cigarette ça sert à rien. Juste à se donner de l'assurance.
Et puis descend, c'était sa station.



Ils sont bruyants, imposent au wagon leur musique inaudible déversée par un téléphone. Les voisins parlent plus fort, seul moyen de s'entendre. L'un hurle dans son téléphone, conversation pathétique infligée à l'entourage. Les autres haussent le ton, parlent boulot.
Et moi, seule dans cette foule qui tente de me concentrer sur ma lecture, abandonne, et note fébrilement ces instantanés sur un morceau de papier sous dimensionné.

Série de notes prises dans le RER et le métro ...

lundi 6 juillet 2009

Vacances

Oser parler de vacances après avoir laisser les Chroniques au repos tout le mois de Juin, il faut le faire. Je ne parle pas de vraies vacances, celles qui vous emmènent à Trouperdu ou Boudumonde, mais des deux semaines qui viennent.
Enfin je peux renouer avec mon rythme biologique. Le Gnome est parti pour deux semaines en colo (en sautant l'épisode tique, mais pas celui pou sinon ça n'aurait pas été drôle), et Oggy déplacé pour deux mois à la campagne. Ce pourrait donc être le pur bonheur si je ne m'étais cassé une dent sur un ridicule os d'aile de poulet hier soir.

Quelques mots sur le long silence bloguesque dans lequel je me suis enfermée. Ici et chez vous. Je cours après le temps depuis début avril. La rive droite est devenue extrêmement chronophage ces derniers temps, et comme je ne chôme pas sur la rive gauche, la seule solution pour alimenter les Chroniques serait d'arrêter de dormir. Je tourne en moyenne à 5 heures de sommeil par nuit depuis début Juin, la marge de manoeuvre est donc extrêmement limitée.

Cela dit, j'accumule les bouts de papiers couverts de pattes de mouches, de billets en gestation. Mon ambition est de taper tout ça et de faire des mises en ligne programmées histoire de récompenser la fidélité de ceux qui malgré tout continuent de passer ici. L'été devrait donc être 100% rive droite !