mardi 31 mars 2009

Le petit chimiste

Produits de départ:

Gin, Rhum, Whisky, Triple sec, Crème de Cassis
Jus d'ananas, orange, citron jaune et citron vert pressés, grenadine, seven up, canada dry
Glaçons à profusion


Alors, avec tout ça on peut faire quoi???

(réponse demain...)

maj 22h37: j'avais oublié le vermouth (martini blanc)...
Nan c'est super important. Sinon, pour le Piou, celui là on ne l'a pas gouté.

dimanche 29 mars 2009

Open bar

Afin de fêter la fin de l'heure d'hiver, j'avais invité les forces vives du labo à dîner hier soir. Mot d'ordre (par égard aux conjoints présents également) PAS DE SCIENCE... nous avons malgré tout dérapé sur un problème de qualité d'eau, ce qui est surprenant quand on pense à ce que nous avons bu pendant la soirée.
J'ai en effet profité de l'occasion pour tester mes qualités de bar tender, option cocktail. Y compris, sans alcool. Bref, la dégustation a été tout à fait réussie, mais la journée suivante un peu dure à négocier. Impression permanente que le Gnome parlait dans un mégaphone, si vous voyez ce que je veux dire...
On ne m'otera pas de l'idée que le vrai problème c'est l'heure qu'on nous a volé pendant la nuit...

mardi 24 mars 2009

Forza !

L'ami Mouton est en train de plancher...

Une petite pensée positive, faute de pouvoir arroser ça en fin de journée.

Farewell



Sloop John B

We come on the sloop John B
My grandfather and me
Around Nassau town we did roam
Drinking all night
Got into a fight
Well I feel so broke up
I wanna go home

So hoist up the John B's sail
See how the mainsail sets
Call for the captain ashore
Let me go home, let me go home
I wanna go home, yeah yeah
Well I feel so broke up
I wanna go home

The first mate he got drunk
And broke in the captain's trunk
The constable had to come and take him away
Sheriff John Stone
Why dont you leave me alone, yeah yeah
Well I feel so broke up I wanna go home

So hoist up the John B's sail
See how the mainsail sets
Call for the captain ashore
Let me go home, let me go home
I wanna go home, let me go home
Why dont you let me go home
(hoist up the John B's sail)
Hoist up the John B
I feel so broke up I wanna go home
Let me go home

The poor cook he caught the fits
And threw away all my grits
And then he took and he ate up all of my corn
Let me go home
Why dont they let me go home
This is the worst trip I've ever been on

So hoist up the John B's sail
See how the mainsail sets
Call for the captain ashore
Let me go home, let me go home
I wanna go home, let me go home
Why dont you let me go home

lundi 23 mars 2009

Rien ne va plus

Je me fais violence pour poster un billet. Après tout, malgré mon long silence, vous êtes encore quelque uns à passer ici.
Pourquoi ce silence? Disons que tout est dans le titre. Je ne vais pas bien. Et j'ai horreur des blogs pleureurs.
Je suis d'une humeur maussade, et tout ce que je pourrai écrire en ce moment que ce soit rive droite ou rive gauche ne serait pas vraiment à classer dans la grosse marrade.
Je vous laisse juges:
  • Je pourrais écrire sur cette (censurée) évaluation AERES pour laquelle nous n'avons toujours aucun retour. Et rien n'est pire pour les nerfs que l'incertitude.
  • Je pourrais écrire sur la mise en place de la réforme du CNRS bien que la direction ne juge pas utile de nous tenir informés.
  • Je pourrais écrire sur la grève qui s'étire et me semble de plus en plus vaine, mais la lecture du blog d'Anthropopotame est bien assez déprimante sans que j'en remette une couche.
  • Je pourrais écrire sur un papier en préparation pour lequel je viens de subir un chantage assez gerbant qui me fait perdre la position de dernier auteur (alors que j'ai assuré et porté toute la direction scientifique du projet).
  • Je pourrais écrire sur l'absolue incohérence du système des HDR et des qualifications (ah oui, au fait, je ne suis pas qualifiée).
  • Je pourrais écrire sur l'état d'esprit français qui n'autorise absolument aucune erreur à aucun moment de sa vie.
  • Je pourrais écrire sur la crise qui s'installe dans le pays, les magasins qui ferment dans ma ville, les prix qui montent et mon salaire qui baisse.
  • Je pourrais écrire sur les amis qui nous quittent brutalement, et nous font durement prendre conscience que nous avons peut être moins de temps devant nous que nous n'en avons derrière.

Je pourrais écrire sur tous ces sujets, mais avouez que ce serait d'un déprimant...

mercredi 18 mars 2009

Chienne de Vie (2)

On aurait bien aimé que ce soit un évènement exceptionnel. Mais voilà, il semble que Mars soit un mois particulièrement apprécié de la Camarde.

Un autre ami nous tire sa révérence. Comme ça, brutalement.

La seule chose qui tourne dans ma tête depuis bientôt une heure, est cette réplique des Virtuoses
"... et John Lennon est mort alors que Margaret Thatcher est toujours vivante."

Parce que franchement, quitte à payer son tribut à la Faucheuse, j'aurai largement préféré qu'un(e) autre en fasse les frais.

jeudi 12 mars 2009

Palais en péril

Je ne pourrai pas y être malheureusement. Mais peut être certains de mes lecteurs le pourront-ils?

Madame, Monsieur, chers amis

Vous avez exprimé votre soutien au Palais lorsqu’il a été menacé de disparition il y a un an.
Après 6 mois d’un silence ministériel assez mystérieux qui laissait espérer un abandon des mesures envisagées, voilà le Palais à nouveau en danger. Un décret instituant sa fusion avec la Cité des Sciences et de l’Industrie est prévu début avril, fusion qui prend la tournure d’une absorption pure et simple par la Cité.
Bien sûr, la flamme si particulière qui souffle au Palais n’y survivrait pas.

Un lieu qui déplace des limites, où l’horizon se fait plus vaste est nécessaire.
Ne laissons pas le gouvernement le détruire.

Aujourd’hui, si nous laissons faire ce gâchis, le Palais risque à tout jamais d’être victime d’une « fausse bonne idée » de rationalisation, lancée à-la-va-vite mais que rien ne justifie, ni sur le plan scientifique et culturel, ni sur le plan économique. Comment comprendre qu’en pleine crise, le gouvernement maintienne une mesure qui pourrait coûter 6 millions d’euros, puis plus de 2 millions d’euros par an de coûts supplémentaires de fonctionnement ?

Comment comprendre cette forme de colonisation, alors que le Palais va bien, qu’il bouge et continue de faire bouger les esprits ?
Sa fréquentation est excellente. Les rapports officiels de la Cour des Comptes et autres Inspections saluent sa réactivité et son dynamisme. Loin de l’immobilisme et du statu quo, il est activement engagé dans une rénovation ambitieuse. De grands scientifiques dont plusieurs Prix Nobel, et des dizaines de milliers de personnes ont exprimé fortement leur attachement à ce qui s’y passe.

Alors, venez soutenir le Palais en participant à la grande soirée organisée dans son enceinte mardi 24 mars, à partir de 19 heures.

Des personnalités scientifiques et de la culture, des amis du Palais y parleront de ce qu’il représente pour eux, pour la science et pour la culture.
Des médiateurs du Palais, avec la complicité de personnalités « cobayes », vous convieront à des exposés exceptionnels, pour vivre un moment de science, comme le Palais sait le faire.

Transmettez ce message autour de vous, venez très nombreux.


Pendant que j'y suis, pour s'abonner à la liste d'information, c'est là.

Sur ce, je retourne à la lecture de la thèse (rapport à rendre demain) qui me tient éloignée de ces pages.

jeudi 5 mars 2009

EdNat, ton univers impitoyaableu

On a un problème, un sérieux problème même. Je sors d'un rendez-vous avec la maitresse du Gnome (à ma demande), et je suis totalement atterrée. Depuis le début de sa scolarité, nous avions l'habitude d'être convoqués relativement tôt dans l'année par les différentes institutrices. Toujours pour le même problème d'indiscipline. Oui, dès la petite section, notre fiston était un fauteur de trouble, rompait l'ordre de la classe, bref nous devions faire montre d'autorité, nous substituer parfois à l'enseignant pour "punir" à la maison des actes survenus à l'école. En général, après un premier trimestre houleux, la situation allait s'améliorant. Comprenez par là que le Gnome adoptait la stratégie du "attendons que ça se passe", et faute de devenir l'élève attentif et motivé façon Hermione Granger, parvenait à ne plus se faire remarquer quitte à ce qu'on lui reproche d'être ailleurs...
Bref, ça c'était jusqu'à l'an passé. Cette année, les jours, les semaines puis les mois ont passé sans que la maitresse ne nous convoque. Nous avons trouvé ça tout à fait encourageant, avons stupidement pensé que le Gnome avait grandi (enfin, muri) et qu'il avait finalement adopté un comportement adapté à l'apprentissage scolaire, sans enthousiasme certes mais sans révolte stérile non plus...
Jusqu'au début des vacances scolaires. Alors que je nettoyais son cartable, j'ai trouvé tout au fond un morceau de papier format 13x2 (si, si, j'ai mesuré), pré-imprimé mais complété manuellement, nous informant qu'à partir d'aujourd'hui, et à raison de deux fois par semaines, le Gnome bénéficierait désormais de l'aide personnalisée en Maths. D'explication aucune. Il faut savoir que la seule matière que notre fils aime, c'est les maths, qu'il est très à l'aise avec les opérations (et qu'il adore calculer), la géométrie, etc... , que ses notes d'évaluations sont plutôt bonnes, et que son cahier de maths est émaillé de "tb" en rouge dans la marge. D'où notre surprise.
Je passerai sur le niveau de communication frôlant le zéro absolu de son enseignante, qui a eu le don d'énerver au plus haut point le géniteur. Rendez vous a donc été pris de toute urgence pour clarifier la situation, et comprendre où était le problème de notre petit chéri. Bah oui, mais maintenant que le samedi matin a été supprimé, on fait comment pour rencontrer les maitres? Surtout quand ils ne participent pas à l'étude? Surtout quand on travaille? Réponse, on obtient un rendez vous à 8hr du matin...
Or donc, je viens d'apprendre (vérifiez la date du jour, c'est édifiant) que depuis le début de l'année, le Gnome a de sérieux problèmes en classe, qu'il se plaint en permanence d'être "épuisé", qu'il somnole, ne participe pas (ou alors est à coté de la plaque), est plus que lent, ne termine aucun devoir, a du mal avec l'apprentissage des leçons, ... dois-je continuer? Vous voyez le problème? Non?

Le problème, c'est que nous avons des mots ou des convocations quand il y a perturbation de la classe. Quand visiblement il y a un problème de scolarité, personne ne juge utile de nous en parler. C'est vrai, pourquoi tirer la sonnette d'alarme alors que l'enfant ne "gène" plus?


mercredi 4 mars 2009

Le plein de super

Enfin j'espère... parce que je commençais à me lasser de la relecture.
Samedi je me suis donc rendue chez mon libraire favori, munie d'une liste d'une quinzaine de titres établie par ma belle-soeur bibliothécaire. J'ai laissé le libraire en choisir 2 (le critère étant "disponible en poche"), qui sont venus compléter deux sorties récentes. Je me suis limitée à quatre, parce que Mars est un peu chargé au labo, donc les soirées risquent d'être occupées.

Bref, voila ce que j'ai ramené:
  • No country for old men de Cormac McCarthy
  • Suite française de Irène Némirovsky
  • Hiver arctique de Analdur Indridason (ce qui me fait penser que j'ai oublié de vous dire tout le bien que je pense de son précédent bouquin, "l'homme du lac")
  • La pluie, avant qu'elle tombe de Jonathan Coe
Je ne manquerai pas de vous faire part de mes impressions dès que j'aurai tout lu. En attendant, si certains d'entre vous ont déjà consommé l'un ou l'autre de ces titres, je vous encourage à nous dire ce que vous en pensez dans les commentaires. Personnellement, je n'ai rien lu des deux premiers auteurs de cette liste, c'est donc de la pure découverte.

Je dois maintenant affronter le dilemne suivant: par lequel commencer ?