jeudi 27 novembre 2008

Message personnel

Désolé pour tous les autres, c'est le seul moyen que j'ai trouvé ...

Dr Mouton, impossible de laisser de commentaires chez toi, y a un problème avec Word press ...

Donc, à la suite de ce post, mon commentaire (censuré chez toi) est :

Tu voulais savoir pourquoi je numérisais (et non, je n'ai pas oublié ta question ...) ? Pas pour savoir qui est le père de qui, c'est totalement anecdotique, plutôt pour savoir comment (on vivait, on mourrait) il y a plus de 100 ans, reconstituer la vie d'un village (ses familles, ses artisans etc ...), explorer le passé donc et s'imaginer la vie de ceux qui sont à l'origine de notre famille ...

Détails techniques prochainement, c'est promis !

lundi 24 novembre 2008

Un an déjà

Voila. Un an. Incroyable ce que le temps aura passé vite.
Je ne pensais pas en ouvrant ce blog écrire autant, ni même autant être lue. Certes, tout est relatif, mon audience est restreinte comparée à ceux qui m'ont donné envie de me lancer ... mais j'ai des lecteurs fidèles. Majoritairement silencieux (et çà me désole, car quand vous vous lancez, les échanges sont constructifs!) certes, mais fidèles.

Merci à vous, continuez à venir, je tacherai d'être à la hauteur.

Alors maintenant, place à la mauvaise nouvelle ... le calendrier est terriblement chargé jusqu'au 18 décembre. Chargé d'évènements professionnels importants (qualification, évaluation AERES, évaluation CNRS - et oui, on doublonne quelle chance, et toujours deux papiers à finir et envoyer)
Donc, je ne pense pas avoir beaucoup de temps pour fournir de nouveaux billets ...
Profitez en pour relire les anciens !!

dimanche 23 novembre 2008

A vot'bon coeur

Alors, il faut aller là:



çà ne vous coutera rien, mais çà fera des cadeaux pour des p'tits loups qui en ont bien besoin ...

samedi 22 novembre 2008

C'est Samedi, c'est Rugby

Après un après midi terrible (le Gnome et son équipe ont mangé chaud ... 3 match perdus, aucun essai marqué), l'équipe de France semble être au rendez vous ...
C'est la folie dans le salon, et exceptionnellement le Gnome n'est pas couché malgré l'heure tardive.
Cela dit, à voir les tampons et autres joyeusetés rugbystiques, je croise les doigts pour que mon bébé joue à l'arrière dans quelques années...


maj: finalement, la France s'est inclinée .. comme l'a diagnostiqué le Gnome "le sort s'acharne" ...

vendredi 21 novembre 2008

Toilettage

Avant d'avoir un an, il fallait bien faire un peu le ménage !

J'espère que la nouvelle organisation vous conviendra. En tous cas, moi je préfère ..

jeudi 20 novembre 2008

Abracadabra

J'adore mon iPhone. La nouvelle application mortelle qu'il faut avoir c'est Shazam.
Quoi çà disent ceux qui ne sont pas totalement Mac-addicted?
Shazam.
Vous entendez une musique trop cool, vous ne la connaissez pas et vous voulez savoir ce que c'est ... Ben voila, Shazam sert à çà (mais pas que). Vous utilisez l'iPhone pour capter la musique mystérieuse que vous aimez tant (en ayant au préalable lancé l'appli, ils sont forts chez la Pomme mais pas à ce point), et TALA ... Vous savez ce que c'est, il y a un lien sur youtube, et ... sur iTune.

Moi je trouve çà cool...

A Télérama en revanche, ils trouvent pas çà cool du tout. C'est vrai quoi, quelle honte, une application gratuite qui permet d'accéder si on le veut à un site d'achat de musique en ligne. Et en plus, quelle honte, il n'y a pas tout sur iTune, donc parfois Shazam n'est même pas capable de te dire quel lied de Schubert tu es en train de découvrir.

mardi 18 novembre 2008

A quoi çà tient

... d'être non publiant pour l'AERES ? A pas grand'chose.
Voila ce que cette formidable machine nous demande:

Production scientifique du 15/10/2004 au 15/10/2008 sauf quand l’unité a été créée entre temps

Ben voila, il va falloir apprendre à viser ... parce qu'en 2004, mon dernier papier est sorti en Juillet.
Donc, à 2 mois et demi près j'aurai été publiante sur le quadriennal.

Si c'est pas merveilleux la bibliométrie comme mesure de productivité !

L'AERES, l'essayer c'est l'adopter

Nous sommes dans la dernière ligne droite avant l'arrivée du comité AERES. Comment dire ?? Allez, soyons sobre, je me marre !

Donc l'AERES, rappelez vous, c'est l'organisme qui gère une évaluation impartiale, transparente1, basée sur des experts internationaux. D'ailleurs, afin de faciliter la tache de ces experts internationaux, nous avons dû rédiger en anglais bilan et projet.

Hier, nous avons pris connaissance de la liste de nos 14 évaluateurs (et oui, la taille de notre institut justifie un comité de cette ampleur). Sauf erreur de ma part, Toulouse, Strasbourg, Lyon, Paris et Marseille sont toujours dans les frontières du pays. Je cherche donc où se sont cachés nos experts étrangers impartiaux ...

De plus, certains de nos évaluateurs collaborent avec des équipes de l'institut, cherchez l'erreur...

Enfin je me demande pourquoi nous avons dû rédiger des tonnes de documents en anglais pour un public français ou a minima francophone2.

Cerise sur le gâteau de l'impartialité, il nous est demandé de procéder à notre auto-évaluation (auto-critique devant le polit'bureau?), sur différents critères en utilisant une grille de notation de 1 (mauvais) à 5 (génial). Les dites grilles seront ensuite validées par les membres du comité d'évaluation. Un des critères est bien entendu publiant vs non publiant. Et là, je suis bien embêtée, puisque je n'ai que 3 articles quand il m'en faudrait 4 ... Le quatrième justement, je suis en train de l'écrire, ou plutôt j'ai arrêté de l'écrire pour cause d'évaluation et de qualification. Ce qui pourrait me sauver, c'est que l'HDR compte dans les publis ... Tiens, je vais creuser l'idée !

1Tellement transparente, que les résultats d'évaluation sont disponibles de manière totalement aléatoire.
2L'absurde de la situation pourrait même aller jusqu'à nous obliger à faire les présentations en anglais!


samedi 15 novembre 2008

j'me la pete

L’utilisation des nouveaux medias me semble particulièrement appropriée à l’hétérogénéité des parcours engendrée par la réforme "LMD". En particulier, la mise en ligne de support d’information voire la mise à disposition des étudiants de DVD reprenant cours et/ou TD (voir par exemple le système mis en place en PCEM1 à Grenoble), s’approchent beaucoup de l’esprit de l’auto-enseignement que j’avais pratiqué en formation continue. La démarche n’exclut pas l’enseignant bien au contraire, elle tient compte en revanche des différences de niveau ou de connaissance d’étudiants souhaitant tous suivre le même enseignement. Fournir à chacun les outils permettant de suivre une UE dans les meilleures conditions, est à mon sens une démarche qui ne peut que bénéficier aux acteurs de l’université, les étudiants et leurs enseignants.
Bon, je sais pas si la CNU appréciera mais je me suis éclatée en écrivant çà!

mardi 11 novembre 2008

Mémoire des Hommes

Mon grand-père, Roger P** peintre décorateur, a participé à la guerre de 1914-1918 au sein du 94e RI. Il est “ Mort pour la France ” en 1926, des séquelles de blessures de guerre, laissant une femme et 2 petites filles de 6 et 4 ans.
Ce texte, écrit en 1915 à l'âge de 18 ans, a été retrouvé sur son carnet de chansons. En voici la transcription aussi fidèle que possible ; les points d'interrogations et les annotations entre crochets ont été ajoutés (© Famille P** /Narayan) :

La bataille de Soissons

Entre l'eau et le feu

Soissons 15 Janvier 1915

Notre première attaque le 8 Janvier contre l'éperon 132 n'avait été qu'une offensive locale. Ce jour là, seules avaient pris part à l'action quelques compagnies françaises occupant la ferme de St Paul. Le 9, le 10 et le 11 le combat se poursuivait autour du même point, avec des alternatives violentes d'avance et de recul sans que rien toutefois fit prévoir autre chose qu'une lutte de tranchées. Le 12 une de nos colonnes avait atteint le village de Crouy d'où elle pouvait diriger un tir heureux contre la pente est de l'éperon, occupée par l'ennemi, lorsque brusquement à 11 heures du matin un violent bombardement éclata sur la droite.

En même temps le plateau de Vrégny se couvrit des flocons blancs des batteries allemandes. Mais les projectiles adverses n'étaient pas destinés aux assaillants de l'éperon. Les "Marmites" tombaient sur villages de [illisible], de Moncet et de Ste Marguerite, vers lesquels tous nos contingents de la plaine de Venizel se dirigeaient en masses compactes. Notre aile droite avaient suivies [sic] le mouvement en avant sur la route de Chivres. A une heure toutes nos forces se trouvaient massées sur la ligne Crouy-Missy. C'étaient [sic] la lutte générale coûte que coûte. Un front de huit kilomètres le long duquel les canons tonnent, les mitrailleuses claquent, les fusils crépitent. Les Allemands occupent en face de nous des positions formidables. Leurs obus nous arrivent en rafales. Ils tirent à l'abri. Quelques uns de nos 75 qui ont tenté de prendre position vers le Moncel doivent pointer presque verticalement, comme s'ils chassaient le taube [avions allemands]. Nos pièces de campagne de la rive droite ne peuvent faire utile besogne. Seule notre artillerie lourde en place de l'autre côté de l'Aisne peut répondre aux batteries de Vregny. Nos obusiers répondent splendidement guidés par nos escadrilles d'avions qui survolent le champ de bataille. La cavalerie elle-même est représentée par quelques pelotons de chasseurs qui sont arrivés au galop dès le début de l'action.

Les ponts sautent

Un duel d'artillerie au dessus de la plaine de Venizel, au dessus de nos têtes. Nos obus franchissent l'Aisne, fouillent le plateau. A 4 heures une explosion vers Vrégny. Un de nos projectiles a fait sauter un parc à munitions. Une des batteries prussiennes se tait. Notre succès est de courte durée. La voie ferrée de Laon par Anizy le Chateau ravitaille l'ennemi sur le champ même du combat. Un de nos avions signale des trains adverses amenant des renforts. Il reçoit l'ordre d'attaquer. Le monoplan s'élève plane, se rapproche laisse tomber sur le convoi des bombes fulgurantes. Mais les mitrailleuses ennemies veillent. Les auto-canons se mettent de la partie ronflent sur la route à la chasse de l'oiseau français. Un projectile l'atteint. Il est frappé à mort ? Non il se redresse. Mais il est frappé pourtant. De nos lignes on entend le moteur s'arrêter net. L'appareil descend mal, il tombe plutôt qu'il n'atterrit au nord de Ste Marguerite. Une de nos sections doit sortir du village aller de l'avant à la baïonnette. Le temps de détacher de son siège le pilote blessé de le porter à l'ambulance. L'appareil ne vaut guère mieux, le réservoir percé d'une balle. Les poignées de commande sont rouges du sang de l'homme. Rien ne peut empêcher les renforts allemands d'arriver. Ils arrivent sans arrêt et se massent au dessus de nous. Pour les joindre il nous faudrait gravir des pentes escarpées battues par les shnapnells. Et sur ces pentes des fossés, des kilomètres de fils de fer, peut-être des mines. Ils sont là-haut inaccessibles et nous n'avons pour tout point d'appui qu'un talus de chemin de fer, une route. Comme abri des villages en ruines, Bucy dont la moitié des murs sont écroulés, le Moncel qui sert point de mire aux 77, Ste Marguerite dont les toits de chaume flambent. Comme chemin de retraite nous en possédons deux le pont de Venizel et celui de Missy. Du moins la chose était ainsi à 4 heures. Dix minutes plus tard, le passage de Venizel n'existait plus. Le courant avait rompu les amarres et les barques s'en allaient à la dérive. L'eau montait toujours. A 5 heures c'était le tour du pont de Missy. Nous sommes coupés de la rive gauche.

Demain, Demain

Nos fantassins depuis midi n'ont pas cessé de tirer. Les épaules sont meurtries par le recul de la crosse, les doigts sont brulés par la chaleur de l'acier. Depuis midi nos artilleurs ont manié leurs pièces. Après chaque bordée il fallait se défiler en vitesse. Sitôt les quatre premiers coups nos batteries étaient déjà repérées. Où prendre position ? Un terrain nu, une ferme en feu une meule de paille. C'est tout;

Le soir est venu le duel se continue à coups de canon. Dans le ciel les marmites sifflent éclatent. Des fusées, des incendies. Du froid. Les motocyclettes des agents des agents [sic] de liaison glissent sur la route. Des renforts, envoyez des renforts !... Mais la rivière monte, monte... Attendez que le front soit rétabli ! Le génie travaillera toute la nuit. Demain il y aura sur la rive droite de l'Aisne des réserves fraîches, il y aura des balles dans les cartouchières, il y aura aussi des ravitaillements. Ce soir les lignards se sont contentés d'un morceau de biscuit et d'un peu de viande froide. La réserve du fond du sac. Le colonel commandant les batteries de campagne réclame des boîtes à mitraille ? Demain. Le médecin, chef des services de l'avant a des blessés à faire évacuer sur l'arrière. Demain. Les pontonniers manœuvrent dans l'eau glacée. L'eau noire, traitresse, qui roule ne torrent. Vers Venizel impossible de rétablir un pont. L'Aisne n'est plus une rivière c'est une mer. Vers Missy l'inondation est moindre. Le cours est moins large mais plus violent. On va tenter quand même. Le salut d'une armée en dépend. Sur la rive droite, l'infanterie qui s'est battue tout le jour travaille toute la nuit. La pioche, la pelle. Des tranchées

Ce témoignage d'une journée de guerre s'arrête brutalement sur ces mots.

Photo de groupe en 1916 (© Famille P**/Narayan)
Roger P** est debout dans la rangée du haut, à droite du personnage central tenant un fume cigarette, à gauche du personnage à la capote sombre.

Texte au dos de la photo de groupe :

Souvenir de la Trotte [?] 27/9/1916
Cher père
Je t'envoie une photo prise d'il y a quelques jours avec toute l'équipe de mitrailleurs du 173ème. A ma gauche 2 copains. Le 1er est celui qui a été blessé avec moi, l'autre un caporal. Nous sortons toujours ensemble. Comment nous trouves-tu ? As-tu reçu ma lettre ? J'ai appris le malheur arrivé à mon oncle Léon*, c'est terrible tout de même ! Quand donc tout çà finira. J'espère bientôt te lire en attendant je t'embrasse bien des fois. Ton fils qui t'aime et pense souvent à toi.
Roger

* : Léon P** soldat de 2ème classe au service routier de la 2ème armée, mort pour la France à Landrecourt arrondissement de Verdun, le 16 septembre 1916, à l'âge de 47 ans.


Principaux engagements et combats du 94ème Régiment d'Infanterie de Ligne : 1914
Vers Charleroi : Charleroi, Longuyon
Bataille de la Marne, 5 au 13 septembre : Mondement, Fère-Champenoise, marais de Saint-Gond, puis à la Pompelle
Bataille des Flandres : Nieuport, Dixmude, Steenstraate
1915
Offensive de la 4e Armée en Champagne : Vauquois
Opérations en Argonne (mai-novembre) : La Gruerie (dite “ la Tuerie ”), Four-de-Paris
Opérations et bataille de Champagne : Auberive (25 septembre)
1916
Bataille de Verdun : Haudremont, Thiaucourt, Mort-Homme
Bataille de la Somme : Raucourt, Sailly-Saillisel, Bois Saint-Pierre-Vaast
1917
Aisne : Berry-au-Bac (16-18 avril)
Verdun : Bois des Fosses (20 août), Bois de Beaumont (26 août)
1918
Somme; Offensive de Roye (8-13 août), Offensive d'Argonne (du 1er au 3 Novembre).
Le régiment a obtenu la fourragère aux couleurs de la médaille militaire.



Ma mémoire en ce jour va à tous ceux qui ont laissé leur vie dans ce conflit. Tous. Y compris ceux fusillés pour l’exemple, ces 600 dont la nation plus de 90 ans après les faits ne daigne toujours pas réhabiliter le souvenir.

lundi 10 novembre 2008

Bénévolat

Décidemment, chers lecteurs, vous devriez vous manifester plus souvent, vos commentaires me permettant de fournir ce blog en billets !
Donc, Aisling m’interpelle dans les commentaires de celui-ci, concernant mon activité bénévole d’enseignement sur les berges de la Mérantaise.

Désolée d'être bassement matérielle, mais quel est l'intérêt pour vous de donner des cours non-rémunérés? - A priori, même les thésards évitent ce genre d'arnaque! Est-ce la gloire de l'enseignement? Est-ce la possibilité d'observer les étudiants pour récupérage potentiel éclairé d'étudiants de Master/Thèse? Est-ce pour étoffer un dossier de qualif PR en cas de besoin? N'y a-t-il aucun moyen d'obtenir ces maigres avantages en étant justement rémunéré? Déjà que les vacations sont payées modestement, et ce au mieux 6 mois après le début des cours, j'ai du mal à concevoir le volontariat généralisé que vous décrivez. Même si pour 8h eq TD par an, on peut se dire, "bon..." j'aimerai aussi savoir comment l'université peut comptabiliser ce volontariat dans les heures effectives d'enseignement? Est-ce que les heures d'enseignement ne doivent pas correspondre au service de chacun des intervenants, PR, MCF, vacataires, moniteurs etc.?

La première des raisons, n’est pas dans la liste des possibles énumérés. Elle est affligeante de banalité, et tient dans cette phrase « j’aime enseigner ». J’aime quand je vois une lueur d’intérêt s’allumer dans les regards, j’aime l’idée de faire progresser l’élève non seulement dans l’étendue de ses connaissances mais également dans son mode de réflexion. Oui, c’est utopique, et non je n’ai pas une âme de missionnaire. C’est pourquoi certaines des autres hypothèses sont également correctes.
Enseigner, c’est se faire connaître des étudiants, et pouvoir éventuellement les attirer au laboratoire, pour des stages M1 et/ou M2. Pour l’instant, cette stratégie n’a pas été hyper payante (une stagiaire volontaire M1). C’est se faire connaître des collègues enseignants, qui seront plus enclins à envoyer des étudiants dans le labo d’un « apprenti » collègue (bien plus efficace, 2 stagiaires M1 un stagiaire M2).
Enseigner, c’est faire du bien à son CV pour une éventuelle qualification PR, c’est indéniable, l’avenir dira si cette stratégie est efficace.

Au delà de ces diverses considérations, il est clair que je préfèrerais largement être rémunérée, ce d’autant plus que certain enseignant-chercheur de ma connaissance a réussi à se faire verser des heures complémentaires alors même qu’il n’effectuait pas un service complet à l’université. Mais bon, je fais beaucoup moins peur !!
Ce qui m’a été dit (que je n’ai jamais vérifié de près) est que je ne peux pas être rémunérée parce que je travaille sur le campus. Comme je l’ai dit précédemment, si j’enseignais ailleurs en France, je serais sans aucun doute payée et remboursée de mon transport. Le pourquoi de la règle m’échappe, mais c’est ainsi, et je le savais en acceptant. Quant à parler de volontariat généralisé, c’est un peu abusif, nous sommes finalement peu à intervenir dans les UE. Et j’imagine que mes collègues intervenants sont tout autant altruistes que moi.

Comment sont décomptées ces heures au niveau de l’université, j’avoue n’en avoir aucune idée … mais peut-être des enseignants-chercheurs lisant ce blog pourront-ils nous l’expliquer.

jeudi 6 novembre 2008

Une journée de vacances

C'est ce que je m'étais accordé hier, afin d'assurer au Gnome une journée "calme" avant le retour à la mine.
Que dire de cette journée? Qu'elle fut finalement presque ordinaire.
Lever 7 hr, je voulais bosser un peu sur le papier avant le réveil du Gnome.
10 hr, appel du labo. Urgence. Je négocie de n'arriver qu'une heure plus tard, histoire d'avoir le temps de lancer une lessive, prendre une douche, bref de l'ordinaire d'une journée de mère au foyer.
Retour à la maison 13h30 (merci Miyazaki d'avoir assuré le baby-sitting; Le voyage de Chihiro, pas mon préféré mais bon...). Préparer le déjeuner, déjeuner, étendre la lessive...
Tiens, si je regardais mes mails ? Erreur colossale, puisque j'ai du coup pris connaissance d'un message urgent, me demandant de modifier un document pour l'évaluation AERES qui se profile.
Décision de m'y atteler sans plus tarder (merci Miyazaki d'assurer l'occupation du Gnome; Le château ambulant, j'aime bien). Envoi du document en fin d'après midi.
Ah tiens, il fait déjà nuit ...
Alors que le Gnome prenait son bain, appel concernant la réunion de travail qui aura lieu demain. Mise au point de détails d'importance.
Préparer le dîner, et se nourrir sans attendre Balou dont le retour était prévu à pas d'heure. Remplir le lave vaisselle, le démarrer, coucher le Gnome.
Coup de téléphone du labo, problème de température excessive dans une pièce. Heureusement, je n'ai pas eu à me déplacer.
Arrivée de Balou, deuxième service.
Tiens, il est 21 hr ... je suis aussi fatiguée qu'à la fin d'une journée de boulot. Bon, allez, je vais me vautrer devant Grey's anatomy, après tout, je peux bien m'offrir une soirée de vacances ...

mercredi 5 novembre 2008

Interlude technologique

Pour ceux qui ne dissèquent pas les commentaires laissés par le Piou, et les subtiles allusions que je laisse trainer de temps en temps, j'ai craqué pour l'iPhone. Et mes problèmes existentiels ont été miraculeusement résolus après que l'écran de mon fidèle PowerBook à propulsion Motorola ait décidé de se mettre aux abonnés absents de manière aléatoire. J'ai été contrainte et forcée de dilapider l'argent du contribuable pour acheter son remplaçant, un MacBook Pro qui carbure à Intel et tourne sous Léopard. J'en suis (pour l'instant) très satisfaite, même si dans l'affaire j'ai perdu la dernière version d'un article suite à une monstrueuse erreur de ma part lors du transfert des données ...

et pendant que je donne dans l'interlude, n'oubliez pas de passer par et de participer!

mardi 4 novembre 2008

Le retour du foutage de gueule

Tout d'abord, en réponse à Aisling qui s'inquiète de savoir si un chercheur prodiguant quelques heures d'enseignement est rémunéré, je dirai que çà dépend d'où il enseigne...
Prenons un exemple que je connais bien (ma pomme pour ceux qui dorment déjà en lisant ces lignes). Si j'enseignais disons à Neverland, université où sévit Anthropopotame, non seulement cette université couvrirait mes frais de TGV, mais encore elle me verserait des espèces sonnantes et trébuchantes pour une prestation variant du médiocre au pas trop mauvais selon l'humeur de l'étudiant suivant le cours. Malheureusement pour moi, j'enseigne à l'université de la Mérantaise, attendu que je trouve plus simple de traverser le couloir pour accéder à la salle de cours que de dépendre de la SNCF pour réaliser le même exercice. Et bien c'est financièrement stupide, puisque les 8 hrs d'enseignement que je prodigue bon an mal an ne me sont pas payées. Rien, nada, juste la gloire. Et comme je fais partie d'une espèce particulièrement crétine, pour le même prix, je mets mes cours en ligne en ajoutant des informations pour ceux qui voudraient approfondir le sujet.

Mais reprenons donc l'analyse des promesses de lendemains qui chantent émanant de notre chère ministre (que 10 000 diodes éclairent ses pensées).
Un autre moyen de gagner plus pour le chercheur, serait de bénéficier de la prime d'excellence scientifique (celle là même qui va remplacer la prime d’encadrement doctoral et de recherche) au titre justement de l'excellence scientifique. Donc plus besoin d'enseigner, dans ce cas il suffit de collectionner les Science et Nature. On apprend aussi que:
Les lauréats de distinctions scientifiques internationales ou conférées par les organismes de recherche devraient naturellement bénéficier de la prime d’excellence scientifique, dont le montant pourrait alors atteindre 25 000 €.

On imaginera sans peine la joie d'Albert Fert de toucher 25 000 € après avoir reçu 500 000 € de la main du roi de Norvège Suède ...
Toutes ces bonnes nouvelles nous amènent à la fin de la page 14, et ... rien. On parle ensuite des personnels techniques, administratifs et des bibliothèques, du nouveau mode de recrutement des Maitres de Conférence (lié à l'application de la LRU), de l'amélioration de la carrière des Professeurs ...
Page 19, on retrouve un vague espoir qu'une solution est prévue pour améliorer les carrières des chercheurs "de base", sur le thème "La nécessité d’offrir des perspectives de carrière". Bon, je vous rassure, c'est plié en 5 lignes sur le document d'origine. Les voici:
Les maîtres de conférences peuvent naturellement postuler sur des emplois de professeurs libérés par le départ à la retraite de leur titulaire, mais les possibilités peuvent être augmentées en transformant des emplois vacants de maîtres de conférences en professeurs, sur la base des demandes formulées par les universités. Il en est de même pour les emplois de directeurs de recherche dont le nombre sera accru au bénéfice des chargés de recherche.

Ben voila, la solution est simple. Pour nous offrir des perspectives de carrière, il suffit de prendre des postes frais pour les jeunes, et les transformer en postes moins frais pour les vieux. Je suis vraiment désolée pour tous ceux qui espèrent obtenir un poste, mais il est très clair que l'amélioration des carrières des personnels de recherche (enfin de quelques heureux élus) se fera au détriment de leur recrutement.
Et voila c'est fini. Mais me dirons ceux qui ont survécu à la lecture de ces deux billets indigestes, le rapport fait 23 pages et tu n'en es qu'à la page 19 ... Naïfs que vous êtes. Les dernières pages sont consacrées aux promotions des PRAG, des BIATOS, et à la revalorisation des salaires des Présidents d'Université.
Ce qui tombe plutôt bien finalement, car je commençais à me lasser de la lecture de ce ramassis de solutions miracles à deux balles.

lundi 3 novembre 2008

Foutage de gueule

Reçu aujourd'hui de la direction du CNRS, les nouvelles dispositions visant à améliorer le salaire des chercheurs.
Franchement, notre ministre à nous nous prend carrément pour des poires (et je me censure), même si elle n'est pas Dior addict.

Petit retour sur ce qui devrait être accueilli par les hourras de la foule en délire. Pour aller à l'essentiel, ce n'est pas au CNRS qu'il faut bosser pour avoir une chance de voir son salaire augmenter (même au "mérite").

Commençons par citer Valérie Pécresse (que la peste bubonique lui soit épargnée):
Les lois du 18 avril 2006 et du 10 août 2007 constituent le socle sur lequel les uuiversités et les organismes de recherche construisent leur développement respectif qui a vocation à s'inscrire dans un partenariat fructueux et équilibré entre ces établissements.
Or, ce développement dépend tout entier de ceux qui font leur richesse, en l'occurrence pour les organismes de recherche, les chercheurs, les ingénieurs, les personnels d'encadrement,techniques et administratifs.
Par voie de conséquence, je considère que le «Plan Carrières 2009-2011» que j'ai le plaisir de vous transmettre, constitue un volet indispensable du mouvement de réforme aujourd'hui engagé.
Je souhaite, au travers de celui-ci, reconnaître et valoriser l'engagement professionnel, les compétences, et l'excellence des personnels de l'enseignement supérieur et de la recherche.
Les mesures qui le déclinent ont ainsi pour objectif affirmé d'attirer et de garder les meilleurs d'une génération en rendant les métiers attractifs, en début de carrière et tout au long de celle ci, par un avancement accéléré et une politique indemnitaire de qualité.
Mon action est guidée par la triple ambition d'harmoniser par le haut les grilles de rémunération et les régimes indemnitaires afin de garantir l'équité, de promouvoir une transparence accrue des décisions et de reconnaître la qualité de la recherche.

C'est émouvant, non??

Une fois rangés les mouchoirs, voici ce qui nous est proposé concrètement:

Le document pdf s'intitule "Fiches sur les mesures du plan Carrières". Mais quand on l'ouvre, le titre est: Attirer les talents à l'Université. Déjà, sans être devin, on se dit qu'on est en train de se moquer de nous.
La première proposition est Offrir un vrai contrat de travail pour les Doctorants. Donc, jusqu'à présent, les bulletins de paie que les élus du ministère recevaient ne devaient pas correspondre à un contrat de travail. Plus sérieusement, je sais pertinament que nombre de doctorants préparent leur thèse dans des conditions épouvantables, et je suis ravie de lire que tous auront un contrat de travail. Mais celà signifie t'il que les universités auront obligation de refuser l'inscription d'un étudiant sans contrat? Que nenni, puisque c'est l'inscription qui conditionnera l'accès au contrat! (en tout cas, c'est ce que je comprends)

▪ Le contrat doctoral sera applicable dans les universités comme dans les organismes de recherche, sous la forme d’un contrat de droit public de trois ans, conditionné par l’inscription en doctorat.
▪ Ce contrat pourra être prolongé d’un an pour circonstances exceptionnelles dans le déroulement de l’activité de recherche. Il le sera en outre de droit, en cas de congé de maternité, de paternité, de congé d’adoption ou de congé maladie de longue durée.
▪ La rémunération minimale fixée sur le plan national pourra être augmentée au-delà de ce montant plancher au bénéfice des doctorants et de l’attractivité des établissements.
▪ Le contrat doctoral pourra prévoir que le doctorant assure les missions qui sont le propre des métiers de la recherche, à savoir la valorisation, les missions de conseil ou d'expertise pour les entreprises ou les collectivités publiques, et bien sûr l'enseignement.
Dans le cadre de ce contrat, l'employeur devra proposer au doctorant toutes les formations nécessaires à l'accomplissement de ses missions (préparation de sa thèse et/ou activités complémentaires qui lui sont confiées), et assurer une préparation à l'insertion professionnelle.
De mention d'un salaire minimum décent, d'une indexation quelconque soit sur le SMIC soit sur le point d'indice, aucune trace...
Mais bon, me direz vous, il ne s'agit que de doctorants, pas de personnel permanent.

Nous y voila dans la section suivante, qui concerne la revalorisation des carrières des enseignants-chercheurs. Oyez oyez, futurs candidats, notre gouvernement dans son infinie bonté vous recrutera directement au 2ème échelon. ah non, je plaisantais!!! Vous serez toujours recruté au 1er échelon, mais il ne durera qu'un an (contre deux actuellement). On respire. Mais vous pourrez faire valoir vos activités antérieures (thèse, post-doc, ATER, privé) pour gagner des années d'ancienneté qui vous propulseront dans les hauteurs de la grille indiciaire.
Ce qui donne, toujours selon le document envoyé par notre ministre (le grassage est ministériel),
la rémunération sera augmenté d’autant : rémunération minimale (sur la base du seul doctorat): 2328 € au lieu de 2068 € actuellement, rémunération maximale : 2838 € au lieu de 2328 € actuellement. Au total, au lieu d’être recruté aux premiers échelons du corps des maîtres de conférences, le docteur qui aura eu des expériences professionnelles antérieures, sera reclassé selon le cas, au 2e, au 3e, voire au 4e échelon.


Quelle générosité! Ce recrutement royal ne sera applicable qu'aux concours 2009, mais ils vérifieront que ceux recrutés les années précédentes ne soient pas lésés. Donc, ami post-doctorant, si tu veux gagner ta vie ... ben, vas donc voir dans un autre pays parce que ce n'est toujours pas ici que tu auras des fins de mois sans souffrance.

Ensuite vient l'épisode des chaires université-organismes de recherches. Je vous renvoie chez Anthropopotame et chez le Piou pour mesurer l'impact de la mesure. L'impact réel de la mesure, est que ces postes seront pris sur le contingent des postes CNRS, mais çà on se garde bien de le préciser. Donc, résumons, le CNRS embauche des enseignants-chercheurs qui n'enseigneront pas (non, n'exagérons rien, qui enseigneront peu).
En utilisant les possibilités offertes par les comités de sélection créés par la loi du 10 août 2007, une université et un organisme de recherche pourront recruter ensemble un maître de conférences dont le profil aura été défini dans le cadre d’une politique scientifique concertée :
▪ Ce jeune maître de conférences, recruté à parité par des représentants de l’université et de l’organisme, sera ensuite placé, de droit, en délégation auprès de l’organisme, et déchargé pour 2/3 de sa charge d’enseignement.
▪ Il bénéficiera d’une prime significative de 6 000 à 15 000 € par an (prime de recherche et d’encadrement doctoral) et de crédits destinés à soutenir sa recherche (de 10 à 20 000 € par an), l’organisme remboursant à l’université une quotité de la masse salariale.

Au passage, ce sont les mêmes qui refusent d'acter qu'avec la charge d'enseignement des universitaires, il est quasi miraculeux de faire de la recherche compétitive ...

La mesure suivante concerne l'Institut Universitaire de France (IUF), et donc s'adresse à des enseignants-chercheurs seniors (comprendre professeurs).

Bon, mais et les chercheurs?? On y arrive avec la section suivante, "Accélérer l’avancement de tous les personnels de l’enseignement supérieur et de la recherche en élargissant les possibilités de promotion".
Je traduis, pour ceux qui ne maitrisent pas le langage ministériel: on va augmenter les promotions à masse salariale constante. Donc, pour que je sois mieux payée, désolée les jeunes, mais vous aurez moins de postes. Ah non, tiens, je ne serai pas mieux payée:
Cette mesure s’applique à tous les personnels, c'est-à-dire :
▪ aux enseignants-chercheurs pour l’accès à la hors classe des maîtres de conférences, à la 1ère classe et à la classe exceptionnelle des professeurs ;
▪ aux chercheurs pour l’accès à la première classe des chargés de recherche ; pour l’accès à la 1ère classe et à la classe exceptionnelle des directeurs de recherche;
▪ aux personnels administratifs, techniques et des bibliothèques pour l’accès au grade ou au corps supérieur dans les universités comme dans les organismes de recherche.

Pas d'amélioration du passage CR1 - DR ni MdC-PR ... et toujours pas de création d'une hors classe pour les CR. Bon, c'est plus facile quelque part, je sais que je vais perdre en salaire d'année en année jusqu'à mes 65 (euh 70 merci l'UMP) ans. Sacrément motivant non?

D'ailleurs, histoire que les choses soient bien claires, notre ministre nous donne des exemples:
Exemples pour les enseignants-chercheurs : doublement des taux de promotion
▪ Accès à la Hors classe des Maîtres de conférences : ratio actuel : 10%
Mesures du plan : 15% en 2009, 17,5% en 2010 et 20% en 2011
▪ Accès à la 1ère classe des professeurs : ratio actuel : 10%
Mesures du plan : 12% en 2009 ; 13,5% en 2010 et 15% en 2011
▪ Accès à la classe exceptionnelle des professeurs: ratio actuel : 8%
Mesures du plan : 10% en 2009 ; 12,5% en 2010 et 15% en 2011
Exemples pour les personnels BIATOS : augmentation de tous les taux de promotion
Une grande disparité existe aujourd’hui dans les taux de promotion selon le corps auquel appartient l’agent. Cette situation, absolument inéquitable, ne peut perdurer car elle induit des blocages incompréhensibles pour certains :
▪ taux de passage à la hors classe des ingénieurs de recherche : 4,3%
▪ taux de passage à la hors classe des ingénieurs d’études: 20 %
→ Il s’agit naturellement d’augmenter progressivement le taux de promotion des ingénieurs de recherche en amplifiant une stratégie amorcée dés 2008.

Ne cherchez pas, nulle trace de la situation dans les EPST non universitaires.

Il faut se rendre à la page 13 du document (sur 23) pour arriver enfin à ce qui m'interesse (mon compte en banque): "Les mesures indemnitaires pour les chercheurs"

voila de quoi il s'agit (j'hésite franchement à hurler de rire...)
L’évolution de la prime d’encadrement doctoral et de recherche en une prime d’excellence scientifique permettra d’en faire bénéficier les chercheurs.
Naturellement, les principes d’attribution et les aspects financiers seront strictement identiques pour les enseignants-chercheurs et pour les chercheurs :
▪ Nécessité d’accomplir au moins le tiers d’un service d’enseignement, soit 64 heures TD.
▪ Evaluation tous les quatre ans par une instance collégiale pour avis,
▪ Décision de la direction de l’établissement munie de cette évaluation et des critères validés par les instances de l’établissement,
▪ Modulation possible entre un taux plancher de 3500 euros et taux plafond de 15000 euros.
▪ Possibilités d’abonder l’enveloppe budgétaire grâce aux ressources propres, notamment provenant des contrats de recherche.

Donc, résumons. Si je veux gagner plus, je dois travailler plus (çà me rappelle quelque chose, mais quoi ? ). Pour 64 hr TD, il s'agit de 3800 € (dont on ne sait s'il s'agit de brut ou de net), soit environ 59 € de l'heure. Sachant, que pour assurer 64 hr d'enseignement, il faut compter du temps de préparation, et que l'énervé de service qui tient ses comptes nous indique que pour 44 hr d'enseignement il lui a fallu 78 hr de préparation, gnnnnn règle de trois, compter 113 hr, çà nous met l'heure d'enseignement supérieur à presque 34 €. C'est mon coté épicier, on ne se refait pas; franchement, je ne trouve pas que ce soit attractif.

Compte tenu de l'heure et du fait qu'il me reste environ 10 pages à commenter, je m'en vais saucissonner ce papier.
Suite donc au prochain épisode ...

samedi 1 novembre 2008

Wish List

Cher lecteur, chère lectrice,

Dans un peu moins d'un mois, ce blog soufflera sa première bougie.
A cette occasion, nous aimerions bien que tu t'exprimes un peu (et pas que la petite dizaine de commentateurs réguliers). Comment es-tu arrivé ici, es-tu lecteur occasionnel ou régulier, préfères tu la rive droite ou la rive gauche, doivent elles continuer à cohabiter ???
Autant de questions existentielles qui nous tarautent ...

Mais soyons clairs, ici ce n'est pas l'école des Fans, notre intention n'est pas de nous repaître de commentaires laudateurs (même si nous prendrons plaisir à les lire !), juste de faire connaissance avec toi qui nous lis.

Narayan et Roberta

Houla, la schizophrénie me guette ...